Comment choisir son matériel ?

Loupe, éclairage, téléagrandisseur… Lorsque l’on est atteint par une DMLA mais que l’on souhaite continuer à lire et à écrire, quelques aides visuelles peuvent s’avérer très utiles. A une condition néanmoins : qu’elles soient adaptées au malvoyant, tant au regard de son handicap que de sa manière de vivre. Il n’existe pas de produit miracle mais une palette de solutions, chacune avec ses avantages et ses faiblesses. Bref, chaque aide visuelle s’avère plus ou moins adaptée à une personne donnée.

Comme la rappelle Eliane Guillaume, opticienne spécialisée en basse vision et membre de l’Association DMLA dans le numéro 39 de la lettre DMLA (qui arrivera dans les boîtes aux lettres des adhérents début décembre), le choix repose sur de nombreux éléments :
– avis de l’ophtalmologiste quant à la stabilité de la maladie : face à un patient dont la DMLA sèche est stable, le conseil sera bien différent de celui que l’on peut apporter à une personne atteinte d’une DMLA exsudative qui répond mal au traitement et évolue très vite.

– avis de l’orthoptiste : certaines personnes ont besoin d’une rééducation avant d’utiliser un matériel, afin d’apprendre à « voir » avec une zone périphérique de leur rétine peu abîmée, et non avec la partie centrale sur laquelle est apparu un scotome.

– avis de l’opticien qui devra longtemps interroger le patient pour définir ses attentes, ses motivations mais aussi ses limites : une loupe à main sera inutile pour un patient qui tremble.

Plus d’informations dans le dossier à paraître de la « Lettre DMLA » n°39 (réservée aux adhérents).